Margareth et moi, le Prêt-à-porter Couture Made in Paris

Dès sa genèse en 2003, la maison Margareth&Moi se distingue par une vraie identité stylistique. Les codes couture de la griffe parisienne sont omniprésents et s’appliquent à chaque modèle, qu’il soit produit en petite série ou en pièce unique. La première collection de Victoria et de Gildas est dédiée à la jupe, une pièce essentielle dans la garde-robe d’une femme. D’emblée, ces sublimes jupes brodées d’art s’inscrivent dans la grammaire stylistique de Margareth&Moi du vêtement bijou, intemporel, que l’on s’approprie et que l’on conserve. Les neuf modèles de la collection sont autant d’illustrations d’un savoir-faire d’exception et de l’exigence technique chers aux deux créateurs et acquis dans les studios de la Haute Couture parisienne.

En 2004, le talentueux duo de couturiers remporte le Grand Prix de la Ville de Paris pour cette première collection. Elle fera l’objet d’un défilé au Musée Galliera, avant de voyager au Japon pour être exposée dans le grand magasin Isetan à Tokyo. D’autres défilés seront organisés au fil des ans, à Paris et à Rome.

Toujours désireux de proposer des lignes sophistiquées sans être compliquées, afin de rendre les femmes élégantes, Victoria et Gildas affirment leur philosophie au fil des collections. Chacun des modèles sublimes qu’ils créent s’inscrit dans un vestiaire de pièces incontournables (ou indispensables) qui font partie de la vie de chaque femme. Chez Margareth&Moi, point de recherche de fonctionnalité. Les vêtements confectionnés dans des ateliers triés sur le volet ont pour fonction essentielle de conférer une allure et un chic intemporels et d’apporter un plaisir renouvelé à celles qui les portent.

Des collections pour collectionneurs : le Crédo des Couturiers

Tout comme pour un objet d’art ou un bijou, les vêtements de Margareth&Moi ont une intemporalité voulue par le duo de créateurs. Pensés dans les détails pour durer 10 voire 15 ans, ils s’adaptent et se réinventent de manière infinie. « Un vêtement beau n’a pas de saison, il doit pouvoir exister toujours », précise Gildas. Et Victoria de renchérir : « Une femme a toujours besoin de quelque chose qui sorte de l’ordinaire et qu’elle pourra combiner avec ses basiques ».  Et ce ne sont pas les clientes qui la contrediront, puisqu’elles associent les créations pour lesquelles elles ont eu un coup de foudre à un événement important de leur vie.

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Matières luxueuses : les étoffes du style

Les tissus sont une autre passion partagée par les deux couturiers. Ils choisissent leurs étoffes auprès des meilleurs fournisseurs de la Haute Couture, en France et en Suisse. Leur préférence va aux matières d’exception dont fait partie la faille de soie (Taroni), leur étoffe fétiche. Pour eux, la faille qui est une matière très visuelle et qui a une mémoire, est déjà la promesse d’un vêtement sublime. Quant à la popeline en coton suisse, utilisée dans ses variantes pour la belle sélection de chemises, ils se disent subjugués par son blanc spectaculaire. A l’instar des autres étapes du processus créatif, le choix des matières revêt une importance capitale. Au même titre que le vêtement, le tissu « raconte une histoire ». Sans oublier que sa structure définit le tomber, l’un des éléments clé de la célèbre allure instaurée par la jeune maison.

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L’allure par le geste : secrets d’une technique

En définissant les codes de cette nouvelle allure, Victoria et Gildas ont créé leur propre esthétique. Complices, les couturiers sont aussi complémentaires. Le geste et le mouvement deviennent la quintessence de la silhouette. Sur le plan technique, tout commence par la construction du modèle, rigoureusement étudiée dans les moindres détails avant d’être monté soigneusement pour aboutir à un vêtement qui se place parfaitement et induit le geste. L’influence de l’esthétique japonaise acquise par Gildas pendant son expérience à Tokyo lui permet de traduire sa propre vision créatrice. En partant d’une forme géométrique et en la distordant, il accentue, ajuste ou redessine des parties du vêtement. Tout en veillant scrupuleusement à l’équilibre des proportions, les deux créateurs construisent une silhouette induite par l’attitude de celle qui porte le vêtement et le fait bouger. Le mouvement et le geste font partie intégrante du concept même de beauté et de séduction dans cette maison. La conception de chaque vêtement exige par conséquent une réflexion de haut niveau. In fine, le modèle se placera de façon précise en garantissant une attitude hautement élégante et follement séduisante. Ce postulat est régulièrement vérifié tout au long de la mise au point par Victoria dont l’expertise acquise en Haute Couture lui permet d’analyser tous les aspects du vêtement porté.

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Savoir-faire couture : l’expertise des ateliers

Pour obtenir des modèles aussi aboutis, les deux couturiers s’appuient sur le savoir-faire d’exception des ateliers situés en France et en Catalogne. Les façonniers font preuve de la même exigence que les créateurs dans l’exécution des collections, en soignant les moindres détails, comme les doublures et les finitions. Ils mettent toute leur expertise au service de chacun des modèles afin d’atteindre la pureté sculpturale emblématique de la maison. Le studio parisien assure également la réalisation de robes sur mesure créées pour les femmes en quête d’une élégance unique et intemporelle.

GILDAS PENNEC
Le Goût du beau

Longtemps, cet esthète, comme le qualifient ceux qui le connaissent, a hésité entre la mode et l’architecture. Fasciné par Paris, Gildas dessine beaucoup pendant son enfance, une manière peut-être de développer la vision en 3D qui lui tiendra tant à cœur dans toutes ses créations. Après une initiation aux Beaux-Arts dans sa Normandie natale, une rencontre avec une étudiante en mode sera décisive. Gildas intègre la célèbre école Esmod à Paris où il obtient son diplôme de styliste avec succès.

Paris et le Japon, deux esthétiques complémentaires

Le talent, l’exigence et la vision du jeune styliste sont ensuite repérés par la créatrice japonaise Yuki Torii qui le fait venir à Tokyo. Cette immersion dans la culture et l’esthétique japonaises sera déterminante pour définir sa propre conception du vêtement. Travaillant sans relâche auprès de Japonais « surinformés en mode », Gildas apprécie leur rigueur et ce raffinement typiquement asiatique. Loin de Paris, il prend également conscience de la passion universelle que suscite le fameux « goût français » en dehors de l’hexagone.

A son retour en France, le designer perfectionne ses connaissances des métiers de la mode au bureau de presse de Karl Lagerfeld, un homme dont il souligne le charisme et l’art de créer des « collections bien faites ».

L’immersion en Haute Couture

Appelé à seconder le couturier parisien Olivier Lapidus, Gildas complétera son parcours initiatique par une expérience déterminante. Ses fonctions au sein de cette maison sont multiples et s’étendent de la gestion des ateliers couture jusqu’à l’organisation des défilés de mode. De plus, il participe à la création d’accessoires et développe des licences de lunettes, chapeaux, gants et autres chaussures. Pendant 10 ans, Gildas contribuera à mettre au point 24 collections couture et à gérer de nombreuses activités inhérentes au métier. C’est au sein de cette griffe parisienne qu’il rencontre Victoria avec qui il créera la marque Margareth&Moi.

VICTORIA HERNANDO
La mode en héritage

Très tôt, pendant sa jeunesse à Barcelone, Victoria est initiée aux métiers de la mode. Sa mère enseigne le modélisme, son père est tailleur, et sa sœur, modéliste. La jeune fille grandit entourée de patronages qui font naturellement partie de son éducation, comme elle le précise. Elle-même commencera d’abord une carrière de mannequin. Son allure aristocratique et sa silhouette longiligne seront vite repérées par les grands couturiers à Paris où elle travaillera pour les prestigieuses maisons de Haute Couture comme Lacroix et Dior.

La Haute Couture parisienne, une histoire de familles

Au sein des studios et en particulier chez Dior où officie Gianfranco Ferré, Victoria se sent en famille. Mannequin cabine, elle est aux premières loges pour assister à la naissance des collections, du croquis jusqu’au défilé en passant par les patronages et les toiles. Impressionnée par la maîtrise des techniques et la précision du geste exercées dans les ateliers, elle avoue son admiration pour ces fées de la couture et la dextérité avec laquelle les petites mains confectionnent les vêtements. Tout en faisant partie des équipes et en observant beaucoup, elle considère comme un privilège le fait de perfectionner son apprentissage de la couture au cœur même de maisons légendaires.

La rencontre avec Gildas, son alter ego professionnel

Victoria rejoint ensuite une autre famille de la couture parisienne, la maison Olivier Lapidus. Elle y fera la connaissance de Gildas. Le grand professionnalisme de ce créateur l’impressionne : « Gildas est en avance sur beaucoup de choses, c’est un visionnaire ». Elle voit tout de suite l’énorme potentiel de cet esthète qui maîtrise l’art de mélanger les tissus et les formes de manière totalement moderne, avec ce goût exquis qui lui est propre.

L’estime est réciproque. La sensibilité technique et artistique de Victoria associées à sa capacité d’analyser un vêtement instantanément séduisent Gildas. Il propose à Victoria de devenir son assistante styliste. Ensemble, ils développeront de nombreuses collections pour le compte de la griffe parisienne et poseront les bases d’une collaboration qu’ils redéfiniront en créant leur propre label, Margareth&Moi.